On prête à un illustre écrivain et homme politique français du siècle dernier cette réflexion. « Le vingt-et-unième siècle sera religieux ou ne sera pas ». Sans m’attarder sur l’authenticité de la sentence ni de son auteur, je pense, pour ma part, que « la ville du vingt-et-unième siècle sera éducatrice ou ne sera pas ».
En effet, face aux innombrables défis qui assaillent les villes, en tout point du globe, en ce début du troisième millénaire : défis de logement décent pour tous, défis de transport accessible et sûr, défis de travail et d’emploi, défis de sûreté et de sécurité, défis de santé et d’hygiène, défis d’assainissement et de préservation de l’environnement, défis de paix et de cohésion sociales – et j’en passe -, le levier éducatif constitue un vecteur irremplaçable vers des solutions participatives et durables.
Ainsi, la ville n’échappera pas à sa vocation éducatrice, au risque de s’éteindre, se trouvant au centre de gravité d’un vaste programme ininterrompu d’éducation conventionnelle et non conventionnelle.
C’est donc, avec enthousiasme, que la ville de Lomé accueille l’idée de la célébration de la Journée internationale de la Ville Educatrice, le 30 novembre 2016. Notre municipalité entend, à cette occasion, répercuter, sans réserve, l’écho de cet événement auprès de ses partenaires publics, privés et sociaux, afin de reconnaître, une fois de plus, leurs actions, d’obtenir leur pleine adhésion et participation et d’accroître, par ricochet, leur niveau de motivation et d’engagement.
Je souhaite une belle célébration de la Journée internationale de la Ville Educatrice à toutes les villes membres de notre Réseau, et, à l’AIVE, un joyeux anniversaire pour son entrée dans sa première génération de vie.