Dakar 23 novembre 2017
Madame, Monsieur:
Par cette lettre je tiens à vous faire part du soutien que je porte à la demande de reconnaissance des Nations Unies du 30 novembre comme « Journée Internationale de la Ville Éducatrice », en ligne avec la proposition faite par l’Association Internationale des Villes Educatrices (AIVE), composé de près de 500 villes du monde.
L’institutionnalisation de cette célébration contribuerait a la prise de conscience de l’importance de l’éducation dans la ville et a rendre visible l’engagement des gouvernements locaux avec l’éducation tout au long de la vie. Cette célébration globale vise également à promouvoir la concrétisation de l’Agenda 2030 pour le Développement Durable au niveau local.
En tant que géographe urbaniste et spécialiste de gouvernance urbaine je pense que la phase d’explosion urbaine dans laquelle est plongée le continent africain et tout particulièrement l’Afrique de l’ouest demande un accompagnement multidimensionnel pour être saisie comme une opportunité de développement et non la raison de l’approfondissement des dysfonctionnements actuellement constates. Parmi les facteurs de valorisation du processus d’urbanisation se trouve l’Education sous toutes ses formes, dont celles qui développent les compétences de base qui permettent d’améliorer l’intégration de millions de ruraux et de péri urbains à la ville. Education a bien des rôles fondamentaux: citoyens, acteurs socio-économiques et politiques….la Ville est le lieu de bâtir les ressources qui sont facteurs de développement aux plans conceptuel, technologique, cognitif, matériel, relationnel … et d’abord culturel. Cultures urbaines.
Par conséquent, je souscris pleinement à la désignation du 30 novembre comme Journée Internationale de la Ville Éducatrice.
Cordialement,
Salimata Wade
Fondatrice et directrice de La Compagnie du Bien Manger
Fondatrice et Secrétaire Générale de Plus Value Culture
Maître de Conférences Titulaire
Département de Géographie/FLSH
Université Cheikh Anta Diop de Dakar